Bien pratiquer la communication animale :

Pour pratiquer la communication animale, il convient de connaître les points importants qui permettent de réussir ses séances. Sans ses piliers, vous risquez de vous perdre et ne laisser votre ego prendre le dessus, de commettre des erreurs, voir d’échouer et bloquer vos ressentis.

Je vous explique ici les 7 piliers de la communication animale :

Ne pas juger (ni le gardien, ni l’animal) :

Le 1^er pilier pour pratiquer la communication animale est le non-jugement ! Cela peut paraître simple, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Lors de votre pratique, vous allez être confronté à de nombreuses situations, différentes, et parfois difficiles. Vous êtes là pour l’animal certes, mais en face il y a un humain : avec son vécu, son caractère, ses failles, ses forces, son histoire personnelle….

Selon nos convictions personnelles il peut-être difficile de faire abstraction ou d’accepter la situation sans juger le gardien. Les animaux ne jugent jamais eux, ils acceptent, ils aiment de tout leur être, souffre souvent, mais ils sont là, avec leur amour.

Si vous jugez la personne ou la situation, vous vous empêchez d’accueillir totalement les choses pendant la communication animale, vous ne serez aussi peut-être pas apte à aider et proposer les bonnes solutions. La bonne solution c’est celle qui correspond à l’animal ET au gardien, pas à vous selon vos croyances et convictions.

Un exemple : Je suis convaincue que tous les chevaux doivent vivre dehors et en groupe (ou au moins 1 copain), et je suis convaincue que l’équitation et monter à cheval ne devrait JAMAIS être la priorité d’un propriétaire d’équidé. MAIS, lors de mes séances je suis confrontée à des cavaliers dont la priorité est la performance, et souvent dont le choix est de faire vivre leur cheval en box. Il est primordial pour moi de ne pas juger, et d’accepter cette situation à l’instant T. Peut-être qu’avec la séance, les éléments que l’animal va exprimer, et mes conseils, je pourrais trouver les mots pour que la personne chemine petit à petit, mais mon but 1^er n’est pas de la convaincre de mes idées, mais bel et bien de l’aider sur sa problématique du moment avec son cheval. Pour cela je dois prendre en compte SES convictions à elle et les choix qu’elle fait pour son cheval pour l’instant (ou même pour toujours) et ce que le cheval pense de cette situation (il ne sera pas forcément en mal-être, n’ayant rien connu d’autres).

Si vous ne vous sentez pas prêt à mettre cela de côté, ou si vous pensez que vous ne pourrez pas gérer cela, alors la pratique de la CA n’est pas pour vous 😉

L’éthique :

Dans ma pratique, je suis très à cheval sur l’éthique et c’est quelque chose d’important pour moi. Il n’est pas question de pratiquer pour imposer des choses aux animaux, ils ont leur libre-arbitre. En communication animale, on écoute, on suggère, on fait des compromis, on cherche des solutions avec eux et pour eux.

Un autre principe, c’est que ne réalise pas de CA sans l’accord du gardien (quelques exceptions cependant comme la maltraitance mais je ne vais pas détailler ici…)

Également on ne fait JAMAIS de promesse qu’on ne peut pas tenir à un animal ! On valide toujours avant avec le gardien si une amélioration est réalisable.

Afin d’en savoir plus, vous pouvez consulter ma charte éthique ici ou celle de Pénélope Smith dont je me suis inspirée en partie et avec laquelle je suis en accord.

Se détendre, ne pas se prendre trop au sérieux :

Une erreur souvent faite pour les personnes qui pratiquent, c’est de prendre tout ça trop au sérieux et se mettre énormément de pression.

Bien sûr que je travaille avec sérieux, et bien sûr que ce n’est pas un jeu, mais il fait être capable de se détendre, d’être en accord avec la pratique en étant convaincu que c’est naturel et qu’on peut y arriver. Ensuite les choses se mettent en place naturellement. Si dès le départ vous vous prenez pour Leila Del Monte, cela va poser problème. Il faut savoir être patient, pratiquer souvent, se tromper, progresser, avancer…. 

Soyez humble et détaché, restez à votre place.

La confiance en soi, croire que c’est possible :

La confiance en soi est vraiment un pilier fondamental ! Au départ on doute de tout, de nos ressentis et des informations. Il faut rapidement être capable de se faire confiance.

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais si vous avez d’ores et déjà identifié que vous n’aviez pas confiance en vous, c’est donc un travail à entreprendre pour pouvoir apprendre la CA et développer vos capacités. Sur ce point plusieurs choses peuvent vous aider, j’en parle lors de mes stages.

Une 1^er base se trouve dans ma formation courte « développer son intuition et être à l’écoute de ses ressentis » (45 €)

Pratiquer beaucoup, s’entraîner :

Lorsque l’on se rend à un stage de communication animale, on ne repartira pas en étant du jour au lendemain au même niveau qu’un professionnel. Comme n’importe quelle pratique, il faut de l’entraînement. Vous repartirez de votre formation avec les bases et les outils, à vous ensuite de vous les approprier et de pratiquer régulièrement pour devenir un bon communicant animalier.

Laisser son mental de côté :

C’est LA chose la plus difficile dans la pratique de la communication animale ! LE truc qui pose problème à tout le monde au départ. Là encore j’en parle lors du stage, et également dans la formation courte que j’ai évoquée plus haut, et là encore il s’agira d’un apprentissage, parfois long et sur lequel il faut apprendre à lâcher prise.

Accepter les limites, on ne peut pas tout résoudre !

Vous ne serez jamais un bon interprète animalier si vous vous prenez pour Dieu et si vous pensez pouvoir résoudre tous les problèmes.

Une des clés de la réussite que j’ai identifiée au fil des années, et qui m’a poussé à choisir mes clients, c’est l’engagement du gardien et l’amour qu’il porte à son animal. Plus le lien entre l’animal et son gardien est fort, et plus la séance à des chances d’’apporter satisfaction.

Bien sûr les gens vous diront toujours qu’ils sont prêts à tout, mais étrangement en séance on se rend parfois compte qu’il n’en est rien. Certains gardiens sont les rois du « oui mais… », d’autres ignorent nos conseils et nos recommandations, ou encore à la fin de la séance ils sont motivés, et 1 semaine après les bonnes vieilles habitudes sont reprises…

Sur ça, on ne peut pas lutter ! Et il faut accepter que même si on fait très bien notre séance, les résultats n’arriverons pas par manque de volonté des gardiens.

Cela ne veut pas dire qu’ils n’aiment pas leurs animaux, cela n’a rien à voir, c’est une question d’engagement et de persévérance.

Et enfin, il y a des situations qui sont trop ancrées depuis longtemps, des problèmes de santé sur lesquels même le meilleur vétérinaire échouera, ou bien des fois où les animaux ne sont tout simplement pas réceptifs.

Ce qui me fait tenir depuis toutes ces années, c’est un taux de réussite suffisamment élevé pour savoir que j’ai une valeur ajoutée et que je peux aider bon nombre d’animaux et de gardiens, et aussi parce que j’ai accepté que je ne peux pas tout résoudre, tout simplement.

Si vous comprenez bien tous ces piliers et que vous les appliquez, alors vous pourrez devenir un très bon communicant. Et surtout il est bon d’y revenir régulièrement, quand l’ego prend le dessus et qu’on finit par se perdre. Cela arrive même au meilleur.

Mais vous savez quoi ? Les animaux sont géniaux, et quand on oublie l’un de ses piliers, ils savent nous recadrer gentiment.

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Un autre article à lire (CLIC), qui peut vous aider à comprendre pourquoi vous n’êtes pas parvenu jusqu’à présent à réussir vos communications animales, et les clés pour progresser.